Paris, Méquignon, 1783 ; in-8, veau fauve marbré, dos lisse décoré et doré, pièce de titre grenat, tranches rouges (rel. de l'époque) ; (2) ff. le premier blanc et titre, XVI, 286 pp.
Edition originale de la traduction française de «Dissertatio chemica de analysi ferri», ouvrage dont Duveen-67 nous dit qu'il est «one of the rarest of Bergman's writting». L'ouvrage se compose de : Préface, dans laquelle le traducteur indique les problèmes rencontrés par la conversion des mesures suédoises en mesures françaises alors fort nombreuses (pp. I-XVI). Dissertation chimique de l'analyse du fer. Précédée d'un en tête gravé sur bois par Jean Beugnat, qui représente un laboratoire de chimie avec un fourneau et une cornue ; importantes notes de l'auteur et du traducteur (pp. 1-124). Appendice contenant des Observations particulières du Traducteur (pp. 125-186). Mémoire sur les moyens de perfectionner le travail des ancres de marine, par M. Grignon (pp. 187-197). Mémoire qui présente plusieurs moyens de perfectionner les opérations de métallurgie, par M. Grignon (pp. 198-219). Observations sur l'action réciproque que le feu et l'eau ont l'un sur l'autre, par M. Grignon (pp. 220-232). Mémoire contenant les détails, analyses et résultats des expériences faites en 1780 dans les forges du comté de Buffon en Bourgogne et dans la manufacture Royale d'Acier fin de Néronville en Gâtinois, par M. Grignon (pp. 234-284).Né à Katrineberg en Suède, Bergman fut l'élève de Linné à l'université d'Uppsala où il devint professeur de mathématiques avant d'occuper la chaire de chimie et de minéralogie. Sa grande idée fut la notion d'affinité qu'il théorise en cherchant à expliquer pourquoi une substance réagit avec une autre et pas avec une troisième ; il fut aussi le pionnier des analyses systématiques, qualitatives et quantitatives. Il a découvert l'air fixe (acide carbonique), l'acide oxalique, l'hydrogène sulfuré ; il a aussi réformé la métallurgie en la fondant sur l'analyse chimique des corps; enfin, il fabriqua, le premier, des eaux minérales factices. Maître de forges à Bayard-sur-Marne, P.C. Grignon (1723-1784), collabora à l'Encyclopédie et fut l'ami de Buffon ; inspecteur général des usines à feu sous Louis XVI, il se rendit célèbre par ses travaux scientifiques sur la métallurgie et la sidérurgie. Mors supérieurs et coiffes restaurés, bon exemplaire de cet ouvrage rare (Duveen-67 ; Dorbon-287).
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Préface, dans laquelle le traducteur indique les problèmes rencontrés par la conversion des mesures suédoises en mesures françaises alors fort nombreuses (pp. I-XVI). Dissertation chimique de l'analyse du fer. Précédée d'un en tête gravé sur bois par Jean Beugnat, qui représente un laboratoire de chimie avec un fourneau et une cornue ; importantes notes de l'auteur et du traducteur (pp. 1-124). Appendice contenant des Observations particulières du Traducteur (pp. 125-186). Mémoire sur les moyens de perfectionner le travail des ancres de marine, par M. Grignon (pp. 187-197). Mémoire qui présente plusieurs moyens de perfectionner les opérations de métallurgie, par M. Grignon (pp. 198-219). Observations sur l'action réciproque que le feu et l'eau ont l'un sur l'autre, par M. Grignon (pp. 220-232). Mémoire contenant les détails, analyses et résultats des expériences faites en 1780 dans les forges du comté de Buffon en Bourgogne et dans la manufacture Royale d'Acier fin de Néronville en Gâtinois, par M. Grignon (pp. 234-284). Paris, Philippe-Denys Pierre, Méquignon, 1781 / 1783, 2 ouvrages en 1 volume, in-8, relié, VIII-285 pages. 1 feuillet non chiffré XVI-286 pages..
Edition originale pour les deux titres. Table en fin de chaque texte, nombreuses notes et tableaux in-texte pour le second titre. Reliure d'époque, demi basane marron, dos à nerfs avec caissons et fleurons dorés, pièces de titre de maroquin rouge, tranches rouges, coiffes manquantes, usure aux coins, premier mors fendu en tête, cachets de bibliothèque sur les pages de titre et marges de quelques feuillets, rousseurs et petites taches marginales. Ces deux ouvrages sont d'une grande importance pour la chimie au 18e siècle, ils sont peu communs et recherchés.
P., Méquignon, 1783, un volume in 8 relié en plein veau moucheté, dos orné de fers dorés, ARMES non identifiées à la partie inférieure du dos (2 pélicans), reliure de l'époque), (quelques feuillets uniformément jaunis), (1), 16pp., 286pp.
---- PREMIERE EDITON FRANCAISE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- "In this treatise BERGMAN accepted the view that phlogiston was lost by the metal. He adopted the phlogistic explanation fo combustion and calcination proposed by C.W. SCHEELE.... This work is important as ONE OF THE FEW ATTEMPTS EVER MADE TO PUT THE PHOLOGISTON THEORY ON A QUANTITATIVE BASIS". (DSB II p. 6) ---- Partington III pp. 179/199**7963.ARB4