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‎COCTEAU Jean‎

Reference : 83726

(1952)

‎Appogiatures - Manuscrit autographe d'une version primitive en partie inédite‎

‎Saint-Jean-Cap-Ferrat août 1952, 47 feuillets de 20,8x34cm et 5 feuillets de 21x27cm , 52 pages.‎


‎Manuscrit autographe de Jean Cocteau, version primitive du recueil de poèmes Appogiatures - publié en 1953 aux Éditions du Rocher à Monaco - constitué de 47 feuillets de papier fort prélevés d'un grand bloc à dessins et de 5 feuillets plus petits de papier fin, rédigés à l'encre bleue et au stylo à bille bleu. Nombreuses ratures et corrections. Les feuillets sont numérotés jusqu'à 25 (dont un numéro 8 bis) et présentent pour la plupart une petite croix ou la mythique étoile coctienne. Le dernier feuillet, contenant le poème intitulé « Lettre », est daté de la main du poète du 15 août 1952. Rédigé également de la main de Cocteau, le premier feuillet porte le titre final, au-dessus duquel est barré le titre initialement envisagé - Soucoupes volantes - la date de 1952 et le lieu - St Jean Cap Ferrat ; y apparaît également une dédicace raturée : « À la mémoire de Baudelaire et de Max Jacob qui nous apprirent ces exercices de style. » Si la lecture du recueil permet de percevoir l'influence des Petits Poèmes en prose de Baudelaire et du Cornet à dés de Max Jacob, cet hommage ne sera pas conservé à l'impression et remplacé par une dédicace à l'éditeur Henri Parisot. Exceptionnel ensemble contenant 33 des 51 poèmes publiés, 11 textes écartés sur les conseils de l'éditeur Henri Parisot et publiés dans « En marge d'Appogiatures » (uvres poétiques complètes de la Pléiade, pp. 818-831) et 6 inédits. David Gullentops, dans l'édition des uvres poétiques complètes de Jean Cocteau à la Pléiade, signale l'existence d'un second ensemble de manuscrits et tapuscrits, conservés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Il indique en outre qu'il n'a eu accès à aucun manuscrit du poème « Lanterne sourde ». Ce dernier fait pourtant bien partie de notre ensemble qui serait donc la première version du recueil envisagée par Cocteau. Jean Cocteau commença la rédaction de ce recueil de poèmes en vers et proses, sollicité par son ami l'éditeur Henri Parisot, fin juillet 1952 alors qu'il se trouvait à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans la villa Santo-Sospir de Francine Weisweiller. La première version du recueil est achevée à la mi-août, comme en attestent les deux dates sur notre manuscrit (« août 1952 » et « 15 août 1952 ») et cette occurrence dans le journal de Cocteau : « J'ai terminé la mise au point des courts poèmes en prose pour Parisot. Il y en aura vingt-six, à moins que le mécanisme continue, ce que je ne souhaite pas car, à la longue, ces exercices d'écriture, illustrés par Baudelaire et Max Jacob, fatiguent. » (Le Passé défini, Tome 1, 1951-1952, 14 août 1952) Notre ensemble serait donc le mélange des premiers poèmes adressés à Henri Parisot, rédigés à la plume, et de quelques textes ajoutés, écrits quant à eux au stylo à bille. Cette hypothèse est confortée par la rédaction du titre final Appogiatures sur la page de titre de notre manuscrit ; Cocteau relate ce changement, toujours dans son journal, en date du 29 août 1952 : « Ai [...] classé les poèmes pour Parisot sous le titre : Appogiatures. » Notre version manuscrite précoce comporte d'importantes variantes concernant les titres des poèmes ; ainsi le poème « Livre de bord » s'intitulait initialement « Le Spectacle », de même pour « Au poil » pour lequel Cocteau avait préalablement choisi « La langue française » ou encore « Le tableau noir » originellement titré « Le lièvre et la tortue ». L'ordre des poèmes a également été considérablement modifié pour l'impression : notre ensemble atteste que Cocteau souhaitait commencer le recueil par « Le voyageur », qui sera finalement remplacé par « Seul » et passera en deuxième position. On soulignera également dans notre dossier la présence de huit poèmes intégralement en vers : ils seront retirés, Appogiatures devenant un recueil exclusivement en proses. L'ensemble, abondamment raturé et corrigé, présente en outre de longs passages supprimés dans la version publiée, par exemple ce très bel extrait du poème « Scène de ménage » évoquant la « comtesse » Francine Weisweiller : « Et les larmes de la comtesse se disaient : nous sommes la mer. Et la mer se disait : Je suis les larmes de la comtesse. Et les vagues se disaient : je suis la bave du comte. Et le comte se disait : je suis les vagues. » ; de même pour la conclusion du « Fantôme réaliste » : « Il en serait mort de honte, si la mort n'était interdite aux fantômes. Un jour, de rage, il décida de lancer l'école du réalisme fantomatique. Et, fort vite, ce furent les autres fantômes qui, sans succès, voulurent le suivre. » ou encore pour dix-sept vers du « Cur au ventre » (feuillet 25 de notre manuscrit, retranscrit dans « En marge d'Appogiatures ») : « [...] Douce douce était la terre / Douce à la main douce au cur / Il est injuste de le taire / De quoi donc auriez-vous peur / soldats abandonnant vos armes / Vous devez défendre ses charmes / Car douce est la douleur [...] » Enfin, ce remarquable ensemble contient six poèmes absolument inédits (« Le pêcheur », « Antibes », « Art poétique », « Sous toute réserve », « L'accordéonaniste » et « Lettre ») n'apparaissant ni dans un recueil postérieur de Jean Cocteau ni dans « En marge d'Appogiatures » dans la Pléiade. Provenance : collection Carole Weisweiller, fille de Francine Weisweiller. Cocteau fit la connaissance de Francine Weisweiller, productrice des Enfants terribles, en 1949. La carrière du poète opiomane était alors en déclin et cette nouvelle amie, de près de trente ans sa cadette, lui donna un second souffle. Elle lui ouvrit les portes de son hôtel particulier place des États-Unis et surtout celles de sa villa à Saint-Jean- Cap-Ferrat sur les murs de laquelle Cocteau peint de superbes fresques. Francine devint la muse et la mécène de Jean et jouera de son influence pour le faire entrer à l'Académie française. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎COCTEAU Jean‎

Reference : 3479

‎Né à Maisons-Lafitte. 1889-1963. Poète, scénariste, chorégraphe. M.A.S. « Jean Cocteau ». St Jean Cap-Ferrat, s.d. [1960-61]. 2 pages in-8. Papier gravé à l’adresse de la villa « Santo-Sospir » (chez Francine Weisweiller).‎

‎ S.D. TEXTE DE PREMIER JET (nombreuses ratures et ajouts) DE LA PLAQUETTE SIGNÉE JEAN COCTEAU, INTITULÉE : « ROBERT GOFFIN LHOMME ET LE POÈTE » PARUE CHEZ « LA PETITE DRYADE » EN 1961, AU SUJET DES RECHERCHES DE GOFFIN SUR ARTHUR RIMBAUD : …Avocat et poète, Robert Goffin sera donc d'office l'avocat du diable. Seulement, si le diable se fait parfois prendre pour Dieu, il arrive que Dieu se fasse prendre pour le Diable afin de mettre en éveil la perspicacité d'une vertu trop sûre d'elle-même. J'admire l'aisance avec laquelle Goffin se débrouille dans notre interminable procès. N'est-il pas le vrai défenseur de Rimbaud et de Verlaine, gagnant sa cause sans mensonges ? Le secret de cette réussite vient de ce qu'il habite le même monde que les coupables et connaît le mystère de la véritable innocence. Il triomphe par amour, sachant que de toutes les armes l'amour reste encore la plus efficace, et celle qui ne trompe jamais, à la longue…Robert Goffin (1898-1984) "entre en poésie" par son grand-père qui connaissait Victor Hugo. « Le souvenir de Victor Hugo a été suffisant pour ensemencer toute la famille », avait-il confié. En 1921, il fonde la revue La Lanterne sourde pour laquelle il fait appel à deux poètes parisiens : Blaise Cendrars et Jean Cocteau. La très haute idée de l'amitié lui fit dire qu'on meurt un peu avec les amis qui meurent. Son opinion sur Jean Cocteau est dithyrambique ; il avait déclaré à son sujet « C'est probablement l'homme le plus intelligent que j'ai rencontré. Cocteau parlait de choses qui dépassaient l'imagination » ; Goffin rapporte la définition que Cocteau donnait alors de la poésie : elle est comme le sifflet d'Hermès que seule l'ouïe des chiens peut entendre et donc destinée aux oreilles qui ont des caractéristiques particulières. En 1920, Robert Goffin découvre Clément Pansaers et le Dadaïsme, il entend les premiers airs de ragtime apportés par les américains et bouleversé par ces contretemps, il comprend alors que l'aventure de l'art moderne doit s'incarner dans une rupture et une concomitance entre les phénomènes de la poésie moderne, de la musique et de la peinture modernes.Cocteau et Goffin entretinrent une longue et fructueuse amitié, ponctuée de séjours réciproques : Goffin, rendit régulièrement visite à Cocteau, rue Montpensier puis à Milly-la-Forêt. Il alla également chez Francine Weisweiller à la Villa Santo-Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat tandis que Cocteau vint se reposer à Sept Fontaines où Robert Goffin avait écrit Aux Frontières du jazz. Une rare plaquette signée Jean Cocteau, parut en 1961 dans la collection de la « Petite Dryade» à Virton. Elle s'intitule Robert Goffin : l'homme et le poète. Cocteau s'y exprima au sujet des recherches de Goffin sur Arthur Rimbaud. Références bibliographiques: Marc Danval, Le doux géant et le funambule. Lamitié Goffin-Cocteau. Cocteau et la Belgique, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.‎


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‎COCTEAU Jean.‎

Reference : 1201

(1951)

‎Jean Marais.‎

‎Paris, Calmann-Lévy, 1951. In-12 (190 x 140 mm), 121 pp., 1 p. n. ch., 2 ff. n. ch. Broché, jaquette illustrée, dos de la jaquette légèrement bruni.‎


‎Édition originale sur alfama du Marais, seul tirage sur beau papier, un des 24 exemplaires hors commerce. Elle est ornée, en frontispice, d’une photographie de Jean Marais par Roger Corbeau, avec jaquette et gravure en-tête de la main de Jean Cocteau. Le premier plat de couverture a également été dessiné par Cocteau. Cet essai rend successivement hommage à l’acteur, un de ceux, selon Cocteau, “qui contredisent le Paradoxe de Diderot” et au peintre avec qui Cocteau fut lié indéfectiblement de 1938 à 1963. Des « notes » de comédien de Marais sont insérées ainsi que des extraits de lettres, produisant un portrait vivant. L’ouvrage qui se veut aussi un ouvrage critique présente in-fine un catalogue des films dans lesquels Marais a joué et un catalogue de ses œuvres picturales. Exemplaire de présent, enrichi d’un émouvant envoi de l’auteur à Jean Marais : “Mon Jeannot je ne te donnerai jamais assez en échange de ce que tu me donnes. Je t’embrasse. Jean * Cap Santo Sospir. Mars 1951”. C’est en 1937 que Jean Cocteau fit la connaissance de Jean Marais, lors d’une audition pour sa pièce Œdipe-Roi. Il est ébloui par l'acteur, au profil identique à celui d'Éphèbe, que Cocteau dessine sans cesse. “Je ne l'ai pas connu, je l'ai reconnu”, dira-t-il plus tard. Depuis cette rencontre, qui lança la carrière du jeune homme, Jean Marais devint l’amant puis le grand ami de Cocteau, jusqu’à sa mort. L’envoi est signé de la célèbre villa de la grande amie et mécène de Cocteau, Francine Weisweiller, à Saint-Jean-Cap-Ferrat que le poète avait découverte l’année précédente et dont il orna les murs de fresques (Georgel). Exceptionnel exemplaire réunissant l’auteur et sa muse, certainement le plus désirable qui soit. Pierre Georgel, Jean Cocteau et son temps 1889-1963, Paris, Musée Jacquemart-André, 1965, p. 139.‎

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EUR4,500.00 (€4,500.00 )

‎COLETTE], COCTEAU (Jean).‎

Reference : 3088

(1955)

‎Colette. Discours de réception à l'Académie royale de langue et de littérature françaises. Suivi d'un discours d'accueil de Fernand Desonay.‎

‎Paris Grasset 1955 in-8, reliure à la bradel de maroquin lavallière, plats, doublures et gardes de papier brique, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 114 pp. Édition originale ornée d'un portrait de Colette par Jean Cocteau en frontispice. Un des 35 exemplaires numérotés sur vergé de Montval, tirage de tête. On joint, montée sur onglet en début de volume, une lettre autographe signée (inédite ?) de Colette à Cocteau : "Cher Jean, je me suis chargée d'un message auprès de toi parce qu'il m'est bien agréable. Ne veux-tu pas me rejoindre à l'académie Goncourt qui unanime te désire ? Je t'embrasse, cher Jean, Colette" (1 page in-4 sur papier bleu, s.d., légères traces de papier adhésif). Fine reliure signée.Près de 30 ans après l’élection de Colette au fauteuil d’Anna de Noailles, c’est Jean Cocteau qui lui succède à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Colette et Cocteau se connaissaient de longue date. Dans ses Portraits-souvenir publiés en 1935, le poète se rappelait avoir croisé Colette en compagnie de Willy et de Polaire au Palais des Glaces, dans les premières années du siècle. De loin en loin ils échangèrent leurs livres et quelques lettres, mais c’est le Palais-Royal qui va les réunir, cette fois, en voisins. Colette évoque ses fréquentes visites dans L’Étoile Vesper et Le Fanal bleu. En témoignent de nombreuses photographies, des enregistrements sonores et quelques films. On y devine, derrière le caractère spectaculaire, parfois, de leurs démonstrations d’amitié, une évidente complicité. Sans doute Cocteau n’était-il pas dupe de l’image de la bonne dame du Palais-Royal que Maurice Goudeket, avec l’assentiment de Colette, voulait imposer. Rappelant leurs fréquentes rencontres, il note chez elle «un regard de fauve pensif» et se souvient que «sa patte de velours sortait vite ses griffes.» Loin de l’image respectable de ses dernières années, il aime à rappeler ses années d’apprentissages lorsqu’elle était l’épouse de M. Willy, l’amie de Polaire et du Tout-Paris lesbien des années 1900. «N’allez pas prendre Madame Colette pour une bénisseuse», prévient-il, «bien souvent, prise à l’improviste, sous le bonnet de la grand-mère, je lui voyais le museau du loup»…Le voisinage de Cocteau au Palais-Royal ne suffisait apparemment pas à Colette qui espéra un temps que son ami la rejoindrait à l’Académie Goncourt. Le projet n’a pas abouti, Cocteau ayant sans doute déjà en vue le prestigieux quai Conti. La lettre pourrait avoir été écrite à la fin des années 40, en 1948 ou 1949, après les évictions successives de Sacha Guitry, Jean de La Varende, René Benjamin et Jean Ajalbert.Sans doute l’un des plus beaux textes d’hommage à Colette, enrichi d’une lettre inédite. (Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)‎


Vignes Online - Eymoutiers
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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎COCTEAU (Jean)‎

Reference : 024295

(1985)

‎Cahiers Jean Cocteau. Cahiers 1 à 10. (dix cahiers)‎

‎Paris nrf - Gallimard / Cahiers Jean Cocteau, 1969-1985 1985 Dix volumes in-8°, couvertures rouge imprimées, dos titrés. (décoloration, salissures et petite fente au dos du cahier n°4, présence de plis au dos du cahier n° 5, petite fente et marque en bordure de la couverture inférieure et sur les dix dernières pages au cahier n° 6). 1-3 : Jean Cocteau ; 4 : Raymond Radiguet - Jean Cocteau ; 5 : Jean Cocteau et son théâtre ; 6 : La poésie ; 7 : Avec les musiciens ; 8 : Le romancier ; 9 : Théâtre inédit et textes épars. * ; 10 : Théâtre inédit et textes rares. **. Avec Jean Cocteau a travers le " Journal intime " de Roger Lannes. Annotations et surlignages au crayon sur plusieurs volumes. Quelques illustrations. Les Cahiers 1,5,6,7,8,9,10 font partie du tirage limité à 500 exemplaires pour les Membres de la Société des Amis de Jean Cocteau (marqués du signe de l'étoile).‎


Aparté - Pézenas

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EUR100.00 (€100.00 )

‎COCTEAU Jean / KIHM J.J. / SPRIGGE E. / BEHAR H.‎

Reference : 47737

‎ENSEMBLE de 6 TITRES DE/SUR JEAN COCTEAU: LE GRAND ECART / JOURNAL D'UN INCONNU / LA MACHINE INFERNALE / LETTRE AUX AMERICAINS / JEAN COCTEAU L'HOMME ET LES MIROIRS / COCTEAU. (avec un dessin original de Jean COCTEAU).‎

‎Ensemble de 6 belles reliures (dont une EO numérotée avec dessin de l'auteur), toutes couvertures conservées, reliures uniformes, in-12 ou in-8 plein veau, dos 5 nerfs, pièces de titres et auteur maroquin vert foncé, caissons richement ornés, nerfs ornés, lettres dorées, couvertures rempliées conservées (dos et plats), gardes satinées, tranches supérieures rouges, reliures signées Persil-Porto. LE GRAND ECART: Stock, 1947 / JOURNAL D'UN INCONNU: Grasset, Les cahiers verts, 1953, EO numérotée avec un dessin original au crayon de Jean COCTEAU et sa signature / LA MACHINE INFERNALE: Grasset, 1934 / LETTRE AUX AMERICAINS: Grasset, 1949 / JEAN COCTEAU L'HOMME ET LES MIROIRS: La Table Ronde, 1968 (envoi des 3 auteurs KIHM / SPRIGGE / BEHAR) / COCTEAU: Gallimard, 1960 (envoi manuscrit de KIHM et de Jean COCTEAU à Gérard Gasquet). Belles reliures pastiches, à l'imitation des reliures du 18eme siècle. Rare ensemble superbement relié, avec un dessin signé et un envoi de Cocteau. PHOTOS SUR DEMANDE. PHOTOS AVAILABLE. Petits frottements aux coiffes et coins, sinon couvertures en très bon état, intérieurs en très bon état avec de rares défauts superficiels.‎


Phone number : 06 34 99 23 95

EUR600.00 (€600.00 )

‎COCTEAU. Jean. ‎

Reference : 41828

‎Bacchus. Manuscrit autographe. ‎

‎ (1951). Ensemble de 167 feuillets autographes de Jean Cocteau, écrits au recto seul, sur un papier ivoire, au stylo bleu, rouge, avec quelques mentions au crayon. La majorité des feuillets sont in-folio, arrachés d’un carnet à dessin, quelques-uns sont in-4. ‎


‎Le manuscrit est précédé de 4 feuillets non chiffrés : Titre avec double envoi à Francine (Weisweiller) : A Francine. A bord de l’Orphée II, (Le Yacht de Francine Weisweiller), A Francine, qui pense avec son coeur. Jean. Noel 1951; la liste des personnages; Une notice introductive pour situer la scène; Une très intéressante note du 3 avril 1951 sur la genèse de la pièce : «Il y a bien des années que je voulais traiter ce sujet. J’avais d’abord pensé au film. Je me rendis compte, à l’étude, que le cadre fixe du théâtre convenait mieux… C’est à St Jean Cap ferrât où je me documentais sur Luther que j’appris par un coup de téléphone de Jean Marais qui le tenait de Maria Cazaris, que Sartre traitait à St Tropez d’un sujet analogue. Les rencontres ne sont pas rares, mais peu de personnes connaissent ces ondes qui circulent et que plusieurs personnes enregistrent. Le 3 avril, un téléphone d’Anne Marie Cazalis me confirmait la nouvelle et m’apprenait que mon sujet était encore plus proche du sujet de Sartre que je ne l’avais cru d’abord. Après rencontre avec Sartre, nous décidâmes de ne reculer ni l’un ni l’autre et d’user comme à l’époque où les poètes s’inspiraient tous ensemble des mêmes mythes grecs…». 16 feuillets. Acte I, scènes 1 et 2. 42 feuillets. Acte I, scènes 3 à 8. 56 feuillets. Acte II. Sous pagination discontinue, avec divers formats de feuillets. 49 feuillets. Acte III. De format in-4, avec pagination discontinue. Abondamment corrigé, ce manuscrit présente d’innombrables variantes de détail avec la version imprimée. À l’acte I, par exemple, on trouve cet anachronisme que Cocteau a finalement décidé de supprimer: « Hélas, les événements ne sont pas si simples. Les revendications ouvrières deviennent inadmissibles. » Acte II, scène 6, un long échange entre Hans et le cardinal, sur le bonheur, la chasteté et la guerre, a disparu dans la version imprimée, remplacée par cette simple annotation: « Court silence ». Acte III, scène 5, Cocteau a atténué l’anticléricalisme de la pièce, biffant une partie de la phrase: « la cause des hommes libres finira peut-être par vaincre le Diable, qui se déguise en bon Dieu, en pape ou en moine rebelle » pour ne garder que « en moine rebelle ».La toute dernière scène, après la mort de Hans, est particulièrement retravaillée ; entre autres répliques supprimées, à l’évêque qui menaçait Christine : « Nous avons les couvents pour apaiser les vierges folles », elle répliquait : « Je ne suis ni vierge ni folle ».Pièce en 3 actes «représentée pour la première fois le 20 décembre 1951 au théâtre Marigny par la compagnie Renaud-Barrault». En 1523, dans une petite ville allemande, on élit un Bacchus, roi de Carnaval, qui a pouvoir absolu pendant 1 semaine. Sous l’oeil d’un envoyé du Pape venu se rendre compte des progrès des partisans de Luther, est élu Hans, qui passe pour un simplet, mais sitôt élu, prend des mesures de bon sens : grâce, faveur envers les pauvres, tolérance et amour de son prochain… Bouleversant l’ordre établi, Hans récolte la haine, et à l’issue de «son règne», à la place d’un mannequin doit doit être brûlé, c’est le vrai Hans qui doit être mené au bucher!«Cette pièce est sans doute une des meilleures oeuvres théâtrales» (de Jean Cocteau). «C’est une pièce d’idées (ce qui est neuf chez Cocteau), mais non une pièce à thèse, les personnages évoluant selon leurs caractère propre… Cocteau d’ailleurs ne veut rien prouver, il montre, dessinant sans appuyer, une sorte de tapisserie dans la trame de laquelle on peut lire la solitude de la jeunesse, la lutte contre tout esprit totalitaire, la difficulté d’être libre, la beauté féconde de l’échec. Le style est juste, rigoureux, sans effets, avec une rapidité qui va à l’essentiel : il laisse une impression de gravité souveraine, souvent recherchée par Cocteau, mais rarement aussi évidente«.Touchante provenance d’une des plus proches et fidèles amies, Francine Weisweiller, de Jean Cocteau, qui séjourna souvent dans sa célèbre Villa Santo-Sospir. ‎

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‎AURIC Georges & COCTEAU Jean & HUGO Valentine & NATANSON Bolette & RADIGUET Raymond‎

Reference : 74316

(1923)

‎Photographie originale où posent notamment Georges Auric, Jean Cocteau, Valentine et Jean Hugo, Bolette Natanson et Raymond Radiguet en tenue de bain sur la plage du Piquey.‎

‎Paris s.d. [1923], 14,5x9,5cm, une photographie.‎


‎Photographie originale représentant, en tenue de bain et sur une plage, le groupe d'amis que formaient Bolette Natanson, Valentine Hugo, Jean Cocteau et Georges Auric (le seul en costume de ville). Tirage d'époque. Très belle photographie montrant, en pleine détente, Jean Cocteau, Georges Auric, Valentine Hugo et Bolette Natanson loin de l'effervescence artistique parisienne à laquelle ils participèrent activement. Les deux autres hommes ont été identifiés grâce aux recherches de Philippe Mianes que nous remercions. Par recoupements de dessins issus de catalogues de ventes ou d'expositions liées à Jean Cocteau et Jean Hugo campant ce même contexte et personnages, il a pu compléter l'histoire... En effet, Jean Hugo in Le Regard de la Mémoireindique que la scène se situe sur le Bassin d'Arcachon, plage du Piquey où Cocteau avait ses habitudes. " Nous étions sept " : ainsi, de gauche à droite, on identifie Valentine Hugo, Jean Hugo, Jean Cocteau, Georges Auric, Bolette Natanson et .... Raymond Radiguet. Si ce dernier, dont le visage est voilé par son chapeau est difficile à reconnaitre, il figure bien dans cet extrait de souvenirs de Jean Hugo. Chloé Radiguet, biographe de Raymond Radiguet confirme que son oncle avait en effet coutume d'arborer le même chapeau clair à larges bords. Emouvant souvenir du dernier été de Radiguet, sous le soleil du Cap Ferret où il achevaLe Diable au corps. Provenance : Fonds Bolette Natanson. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎PICASSO Pablo & KISLING Moïse & ZARATE Manuel Ortiz de & JACOB Max & PAQUERETTE COCTEAU Jean‎

Reference : 78127

(1916)

‎Photographie originale probablement unique de Pablo Picasso à Montparnasse devant le café La Rotonde, le 12 août 1916‎

‎Paris 12 août 1916, 6,3x8,6cm, une feuille.‎


‎Photographie originale prise par Jean Cocteau le 12 août 1916, représentant Manuel Ortiz de Zarate, Moïse Kisling, Max Jacob, Pablo Picasso et sa petite amie de l'époque, le mannequin Pâquerette, posant devant l'iconique café La Rotonde, boulevard du Montparnasse à Paris. Tirage argentique d'époque, sans doute unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Cette image a été publiée dans l'ouvrage de Billy Klüver intitulé A day with Picasso?: twenty-four photographs by Jean Cocteau (1997). Klüver précise cependant qu'il n'a pas eu connaissance de la photographie originale et que le cliché illustrant son ouvrage est un tirage moderne d'après le négatif des archives Jean Cocteau. Nous n'avons trouvé aucun autre tirage original d'époque de cette photographie dans les collections publiques internationales. «?Billy Klüver a rassemblé et commenté les vingt et une photographies prises par Jean Cocteau le 12 août 1916 à Montparnasse, tout près de cette intersection du boulevard Raspail et du boulevard du Montparnasse qui a été baptisée en 1994 place Pablo-Picasso. Elles nous conduisent du café La Rotonde, devant quoi un Picasso radieux en casquette parle avec Max Jacob dont la calvitie luit au soleil, derrière eux Henri-Pierre Roché en uniforme et Manuel Ortiz de Zarate, à une table à la terrasse du même café où Pablo est à côté de Pâquerette épanouie et du jeune peintre polonais Moïse Kisling. C'est Pâquerette, cheveux pris en bandeau, robe chic, la reine de la rencontre. [...] C'est la vie détendue de l'arrière. Pâquerette ou plutôt Emilienne Pâquerette Geslot est alors mannequin vedette du couturier [Paul] Poiret qui fait fureur. Un vrai film d'une journée de Picasso hors de son atelier.?» (Pierre Daix, Picasso) Dans son ouvrage, Klüver s'interroge sur la présence, dans un Paris déserté par la guerre, de toutes ces sommités artistiques en devenir. La réponse est, selon lui, à chercher du côté du Salon d'Antin, exposition organisée par André Salmon en juillet 1916, à laquelle participent - à l'exception de Pâquerette - tous les protagonistes de notre photographie. C'est en outre à cette occasion que Picasso révèle au public ses Demoiselles d'Avignon. Cette rarissime image, réalisée par Jean Cocteau avec l'appareil Kodak de sa mère, immortalise un moment d'allégresse mettant en scène le tout-Montparnasse artistique de ce début de XXè siècle. Provenance?: archives personnelles de Jean Cocteau, fonds Maurice Sachs, puis collection de Max-Philippe Delatte. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎[Jahan] - ‎ ‎COCTEAU Jean‎

Reference : 011433

(1946)

‎LA MORT ET LES STATUES‎

‎Paris Les Editions du Compas 1946 In-4 broché, couverture rempliée, étui éditeur ‎


‎EDITION ORIGINALE. Préface de Jean Cocteau et 20 photographies de Pierre Jahan, reproduite en héliogravure en regard de légendes de l'écrivain. Tirage à 475 exemplaires. Un des 450 numérotés sur vélin pur fil de Lana, celui-ci bien complet du feuillet volant reproduisant en fac-similé l'éloge de Pierre Jahan par Cocteau. Discrère rousseurs en couverture, protégée par sa jaquette de rhodoïd d'origine, et son étui également d'époque. >>>Pendant l'occupation, les statues parisiennes déboulonnées par les Allemands étaient stockées dans un entrepôt du XIIe arrondissement avant leur fonte. Pierre Jahan eut l'idée de les photographier et Jean Cocteau, enthousiasmé par ses images décida d'écrire un texte les accompagnant. Le livre fut publié à la libération aux toutes nouvelles éditions du Compas, créées par un autre photographe René Zuber. Il semble d'ailleurs que LA MORT ET LES STATUES soit le premier livre de cette jeune maison qui ne publiera par la suite qu'un autre ouvrage. -- (Parr & Badger I, 194-195). Très bon 0‎

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‎COCTEAU (Jean)‎

Reference : 17865

(1910)

‎Le Prince frivole‎

‎ Paris, Mercure de France, (25 mai) 1910. 1 vol. (115 x 185 mm) de 172 p., Bradel demi-basane imitation écorce, dos lisse, titre et fleurons dorés, filets sur les plats, tête dorée, date en pied, couverture conservée (reliure de l'époque signée de Vermorel). Édition originale. Envoi signé : «à ma tante, qui est mon amie, Jean Cocteau». Bel exemplaire en reliure d'époque, bien établie. ‎


‎C'est en 1909 que paraît le premier ouvrage de Jean Cocteau, La Lampe d'Aladin, dès cette période, il fréquente des artistes bohêmes et on le surnomme déjà « le prince frivole » dans ce milieu : c'est le titre qu'il retient pour son second recueil, à paraître l'année suivante. Grâce à son oncle, Raymond Lecomte, Cocteau avait été introduit dans les salons mondains, où sa mère cotoyait Nadar ou Jacques-Émile Blanche. Ce diplomate, homosexuel, compta beaucoup pour le jeune homme, tout comme toute la branche maternelle, « Les Eugène », comme les surnomme Cocteau, qui témoignent de l'influence considérable qu'eurent son grand-père, sa mère [prénommés Eugène et Eugénie] et ses oncles et tantes sur son imaginaire, au point d'inspirer Le Potomak, paru en 1914. Des « Eugène », Cocteau avait deux oncles : Raymond, donc, et Maurice, qui est aussi son parrain. Ce dernier avait épousé en 1884 Marie Jacob, six ans avant le baptême de Jean Cocteau, le 21 juillet 1890. C'est chez son oncle et sa tante que le jeune garçon trouvera refuge en mars 1898, quelques jours avant le suicide de son père, le 5 avril. Marie Lecomte s'occupera de son neveu plusieurs semaines durant lors de cette période difficile et les liens familiaux entre eux deux seront toujours présents. Maurice Lecomte sera également le témoin de mariage, en 1901, de la soeur de Jean Cocteau, Marthe. Il décède en 1929 mais Marie Lecomte lui survivra vingt-six ans, jusqu'en 1955. On ne connaît que deux autres envois à cette tante, l'un sur Le Potomak, l'autre sur Thomas l'imposteur. ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎( Argot - Jean Cocteau ) - Jean Dauven - Pablo Picasso.‎

Reference : 90

(1956)

‎Jean Cocteau chez les Sirènes, une expérience de linguistique sur le discours de réception à l'Académie Française de M. Jean Cocteau. ( Avec belle dédicace de Jean Dauven à Paul Gilson )‎

‎ Editions du Rocher 1956. In-12 broché de 116 pages au format 14 x 19 cm. Couverture décorée. Dos carré, légèrement insolé, comme les mors. Plats et intérieur frais. Exemplaire du service de presse, non coupé, complet du prière d'insérer. Préface et notes de Jean Cocteau. Illustrations de Pablo Picasso. Délirante transcription du discours de réception de Jean Cocteau à l'académie Française en argot à la manière d' Albert Simonin et Peter CHeyney par Jean Dauven. Rare édition originale ornée d'une belle dédicace autographe, signée, de Jean Dauven à Paul Gilson.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres‎

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‎COCTEAU Jean‎

Reference : 45274

(1912)

‎La danse de Sophocle‎

‎Mercure de France, Paris 1912, 15x19cm, relié.‎


‎Édition originale, un des 7 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers, le nôtre portant le n°1 et spécialement imprimé pour la mère de Jean Cocteau. Reliure à la bradel en plein vélin, dos lisse, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin brun, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête rouge, reliure de l'époque signée de Dupré. Légères piqûres affectant principalement les marges de certains feuillets. Émouvant et exceptionnel envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à sa mère, en latin, qui reprend l'un des vers des Bucoliques de Virgile?: «?Incipe, parve puer?: cui non risere parentes, nec deus hunc mensa, dea nec dignita cubili est. / Virgile. / Jean?» dont voici la traduction française?: «?Enfant, reconnais-la?: le fils à qui ses parents n'ont point souri n'est digne ni d'approcher de la table d'un dieu, ni d'être admis au lit d'une déesse.?» Exemplaire unique. Lorsqu'il publie ce troisième recueil de poésie, Cocteau, jeune prodige de vingt-trois ans, est adulé par les cercles artistiques et littéraires. Intime de Proust, ami de Jacques-émile Blanche, fidèle de Nijinski et Diaghilev et disciple d'Anna de Noailles, son ambition est de réunir dans sa personne tous les talents qui l'entourent. La Danse de Sophocle, référence à la danse que «?le jeune et divin Sophocle?» exécuta nu dans Athènes, après la victoire navale de Salamine, reflète l'ambition et l'exaltation du jeune Cocteau?: romancier, peintre, danseur, poète, il se sent véritablement «?digne d'approcher la table [des] dieu[x]?». «?à égalité avec les meilleurs artistes, il était un truchement entre Dieu et la Terre.?» Dans sa biographie, Claude Arnaud consacre un chapitre («?Le dieu vivant?») à la psychologie du poète à cette époque?: «?Il était un fragment détaché du créateur. L'un des organes terrestres par lesquels cet Être en évolution délibérait, et finalement tranchait, afin d'améliorer sa création.?» Ainsi, c'est un Cocteau affranchi de ses illustres modèles et assumant pleinement sa divinité artistique qui se dévoile dans ce recueil extatique à l'instar du poème éponyme?: Grâce à vous, cher orgueil, je portais [l'auréole Offerte par le Dieu charmant de la [parole, [...] Grâce à vous, j'ai connu les [frénétiques luttes Où la plume et la feuille et le morne [encrier Sont les liens des vers que l'on [voudrait crier, Que l'on voudrait hurler, chanter, [soupirer, rire, [...] Et qu'il faut, lorsqu'ils sont en nous et [qu'on le sent, Les laisser ruisseler comme un [superbe sang. La dédicace à sa mère, sur le premier exemplaire des sept rares grands papiers, témoigne du seul véritable ascendant de Cocteau?: Eugénie Cocteau. Mère sacralisée par son fils, elle influa profondément sur la vie du poète comme sur son uvre, marquée par l'omniprésence de la figure oedipienne. Claude Arnaud décrit longuement cet «?élan filial doublé d'une attention quasi amoureuse [...]?: il n'y a que mon amour pour toi qui m'accroche à quelque chose de vrai, le reste me semble un mauvais rêve.?» On ne peut d'ailleurs manquer de voir dans le choix de la citation de Virgile cette ambiguïté incestueuse qui lie Cocteau à sa mère. Une des provenances les plus désirables pour cet exemplaire de toute rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 3073

(1962)

‎Né à Maisons-Laffitte. 1889-1963. Poète, scénariste, chorégraphe, français. L.A.S. « Jean » à « Très cher Heinz ». [Munich], Dimanche, 4 Fév[rier] 1962. 4 pp. in-8 au stylo à bille bleu, DONT UNE ENTIEREMENT ORNEE DE CROQUIS AVEC DES COMMENTAIRES AUTOGRAPHES.‎

‎ 04/02/1962 Précieux document qui rend compte du processus créatif de Cocteau dans lequel il esquisse le plan de son futur argument chorégraphique intitulé « Le Fils de lair » (ou "LEnfant changé en jeune homme"), assorti de quatre croquis en coupe dun théâtre détaillant le décor de la scénographie :...Jai une bonne nouvelle à vous apprendre, car jai complètement remanié le Fils de lair (Luft Rind) mémodrame avec danses chants récitations et musiques. Jai terminé les maquettes des costumes et il va falloir que vous trouviez des personnes capables de les exécuter ce qui est rarissime en Allemagne. Le fond sauf un cyclorama ou bien un voile de ciel jaune pâle où descendra le soleil rouge suspendu à des fils le soleil descendra pendant toute laction pour disparaître à la fin derrière le petit théâtre de telle sorte quil apparaîtra derrière la fenêtre à côté de laquelle la mère en deuil est assise en train dattendre. Le fond sera photographique ! des ruines avec palissade de la zone (derrière laquelle se cachent les gitans). Il faudra en outre quantités de chevaux blancs (pareilles à celles des chevaux noirs de mon film )…. il y aura le drap derrière lequel on voit des ombres chinoises de gitans et de gosses…. A gauche et à droite des praticables de bois (comme dans la Dame à la Licorne). Sur celui de gauche se tiennent trois ou quatre chanteurs et récitants en costume de torros et masques à cornes… Je ferai aussi la maquette de la roulotte (dont il donne un croquis en page 4) mais je la préférerai photographique donc prévient notre jeune photographe davoir à préparer (photographie) une roulotte avec une fenêtre praticable à rideaux rouges Je crois que nous aurons une belle matière de travail que je compte écrire à mon retour de Munich. Je tembrasse, Jean. » et Cocteau ajoute en post scriptum : « Prévenez notre musicien quil y aura des chants et cinq petites musiques daccompagnement des danses plus le tambour du bateleur...Lettre écrite de Munich (Allemagne) en février 1962 où Cocteau fit un bref séjour pour y présenter « LAigle à deux têtes ».Soucieux dêtre toujours en mouvement, dans une ronde permanente, Cocteau dans ce document témoigne de sa vitalité intacte (malgré un âge avancé), et nous rappelle que la véritable façon dêtre au monde est inséparable du désir de création quil convient dinscrire dans un renouvellement perpétuel.Le 29 mai 1913, Cocteau assiste à la première du Sacre du printemps dIgor Stravinski. Lhostilité manifestée par le public le conforte dans lidée quil ny a de création artistique quanti-conformiste.Lanti-conformisme de Cocteau ne signifie pas être dans une posture dopposition (comme le sera plus tard le mouvement Dada), mais il sagit plutôt pour le poète de montrer une différence, un à côté , une position décalée par rapport à une doxa. La nature protéiforme et inventive de Cocteau ne tarda pas à orienter son travail dans ce sens, aidée par de multiples rencontres quil fit avec les artistes de son temps, quils soient peintres, écrivains, poètes comme lui, musiciens. Ainsi de la rencontre avec le peintre cubiste Picasso par lentremise du musicien Edgar Varèse en 1915, qui déboucha sur le célèbre ballet « Parade » avec des décors de Picasso sur la musique dErik Satie. Suivront au fil du temps Le Bœuf sur le toit (1920), Les Mariés de la Tour Eiffel (1921), Le Train Bleu (1924), Le Jeune homme et la mort, Phèdre (1950), La Dame à la Licorne (1953), évoqué ici dans la lettre, Le Poète et sa muse (1959), etc. Apollinaire écrivit dans le programme de Parade « Ils (Cocteau, Picasso et Satie) ont accompli pour la première fois ce mariage entre la peinture et la danse, la plasticité et le mime qui est le signe de lavènement dun art complet »Soucieux dêtre toujours en mouvement, dans une ronde permanente, Cocteau dans ce document témoigne de sa vitalité intacte (malgré un âge avancé), et nous rappelle que la véritable façon dêtre au monde est inséparable du désir de création quil convient dinscrire dans un renouvellement perpétuel.‎


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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 2019463

‎La Machine infernale.‎

‎La Machine infernale... Programme du 5 juillet 1989, "Soirée de théâtre, château de Maisons", 1989, gr. in-4, agrafé, couv. ill. en couleurs, (40) pp. (GK37C*) ‎


‎Programme et pièce réalisés pour le centième anniversaire de la naissance de Jean Cocteau, le 5 juillet 1889, au château de Maisons-Laffitte. Mise en scène de Jean Marais et Nicolas Briançon, décors et costumes de André Beaurepaire, avec Françoise Fabian, O. Brunhes, C. Sihol, F. Lemaire, N. Briançon, etc. Textes de Cocteau et de Jean Marais illustrés de repoductions de photos anciennes et d'illustrations en couleurs de Cocteau. À signaler un texte de huit pages du peintre Georges Mathieu, En hommage à Jean Cocteau... Vingt-six ans déjà, illustré de fac-similés de lettres de Cocteau au peintre. Très élégant programme imprimé sur papiers d'Arjomari gris (couv.) et ivoire (texte). Conception et mise en page : Jean-Marie Cusinberche qui m'a signalé que la photo montrant Cocteau et G. Mathieu lors d'un vernissage en octobre 1961 est la seule qui existe montrant les deux artistes ensemble. ‎

Librairie HURET - Paris
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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 5357

‎Né à Maisons-Laffitte. 1889-1963. Poète, dramaturge et cinéaste. L.A.S. « Jean » à « Ma chère Margaret » [Margaret Brusset]. S.l., 20 octobre 1956. 3 pp. in-4. Enveloppe. Joint : - DESSIN PRÉPARATOIRE À LA MINE DE PLOMB PAR COCTEAU représentant une frise de motifs géométriques avec un visage de profil enté, pour la décoration de la chapelle de Villefranche-sur-Mer. (dim. : 350 x 240 mm) (quelques déchirures marginales, pliure).‎

‎ Belle et émouvante lettre de Jean Cocteau à lépouse du peintre Jean-Paul Brusset, qui fait suite au différend qui opposa les deux peintres lors de la réalisation des fresques à la chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer :…Pour une ligne sans importance dans un canard (…) votre mari a oublié que je disais à chaque personne ma gratitude pour sa gentillesse et son courage, que sans lui je ne pouvais rien. Il a oublié ma préface, plus importante, je le crois, quun article. Le pauvre Brusset ne pense pas que si jai cité Triquenot cest uniquement parce quil me la présenté, et que Triquenot ma bien signifié quil était peintre et quil ne travaillait avec moi que par exception. En ce qui concerne lodieuse phrase sur « la chapelle qui se fait toute seule », elle prouve, hélas, que Brusset na rien compris (et ne comprend rien à une phrase très belle et très émouvante), jai dit que son aide et le céramiste quil découvrait être étaient autant de miracles dictés par la chapelle qui nous donne ses ordres. Sil voit tout par le petit bout de la lorgnette, mieux vaut quil parte et quil me laisse tomber. Ce ne sera pas ma première déception du cœur (hélas)...Il ajoute un long post-scriptum, véritable cri du cœur : …Il faut que je vous dise la vérité que personne au monde ne peut croire. Je suis un pauvre. On ma toujours volé, au cinéma surtout. Sans Francine [son amie et mécène Francine Weisweiller] je ne pourrais pas vivre sur la côte 15 jours. Je nai pu payer votre séjour que par sa bonté. Si jétais riche vous pensez bien que je vous couvrirais tous dor et que je nirais pas pleurer misère à la mairie…En 1955 le peintre Jean-Paul Brusset (1909-1985) sinstalle sur la côte dAzur avec sa seconde épouse, laméricaine Margaret Tatum. Quelque temps auparavant, il avait inauguré avec Aimé Maeght la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. Brusset travaille la céramique à Vallauris. En 1956, il retrouve Jean Cocteau sur la Côte, qui lui demande sa collaboration pour l'exécution du travail graphique des fresques de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer et de la salle des Mariages à la Mairie de Menton. Seul le travail de la chapelle sera exécuté car un différend va opposer Jean Cocteau à lépouse du peintre, Margaret Tatum Brusset, la destinataire de cette lettre.Jean Triquenot supervisa le travail des fresques à la chapelle, en labsence de Cocteau.‎


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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 45074

‎La Corrida du premier mai.‎

‎Paris Bernard Grasset, Les 18 avril 1957 In-12, broché, couverture verte imprimée et rempliée.Edition originale. Un des 52 premiers exemplaires numérotés (n°VI) sur vergé de Montval. Exemplaire enrichi d'un texte manuscrit sur papier libre (2 pages in-4) signé de Jean Cocteau, non daté, relatif à des souvenirs de jeunesse sur l'achat de livres, sur l'édition en général et sur les épreuves de La Corrida du premier mai. En voici la transcription:Un des délices de l'époque prémontparnassienne (celui de ma première jeunesse) était d'attendre les livres prestigieux dont les libraires, un beau jour, au printemps, entassaient des piles jaunes, sans aucun des pièges typographiques ni de couleurs qu'on cherche aujourd'hui à tendre aux personnes hésitant à débourser une petite fortune et à choisir au milieu d'une foule décourageante d'ouvrages disparates.Le dernier Bergson, le dernier Barrès, le dernier Colette Willy, le Gourmont ou les vers libres sous le caducée (œuvre d'Alfred Jarry) du Mercure.Notre cœur battait en payant trois francs cinquante ces trésors pour en orner notre solitude.Il nous eut semblé fou de prétendre à paraître chez ces éditeurs inaccessibles et même pour y faire antichambre. Et je me vois encore tremblant et suant, assis sur le bord d'une chaise, en face de la figure de gros chat de Valette près d'une cheminée où me jugeaient les deux bustes minuscules de Rimbaud et de Verlaine.Ce respect craintif n'existe plus, les livres s'achètent comme des cravates et les uns ne se lisent pas davantage qu'on ne porte les autres, on ne saurait sans déchoir désobéir au débraillé désinvolte.Eh bien, en relisant les épreuves de "La Corrida du premier mai", j'ai retrouvé - je m'en excuse - je ne sais quel poids aérien analogue à celui des livres suspects que je cachais à ma famille.Puissent quelques jeunes surgis de je ne sais quel futur pareil à mon passé (et si le libraire ne leur répond pas que mes livres sont introuvables) m'emporter dans leur poche et retrouver l'émotion exquise que j'éprouvais jadis à me reconnaître chez un autre.Jean Cocteau.L'exemplaire est également enrichi de deux lettres autographes, datées et signées de Jean Cocteau, l'une sur papier à en-tête de sa villa Santo-Sospir à Saint Jean Cap-Ferrat, l'autre sur papier à en-tête de Suvretta House Saint Moritz (3 pages in-12), toutes deux adressées à Bernard Privat (qui avait succédé à Bernard Grasset à la direction des éditions) et relatives au présent ouvrage: 1er Mars 1957Mon cher Privat, Votre lettre me fait grand plaisir et je suis certain que vous saurez me blanchir aux yeux de Paulhan qui croirait par votre intervention à quelque méandre.En effet l'offre venait de moi et vous me rendrez grand service en lui expliquant les choses. Lorsque reparut la N.R.F., Paulhan m'écrivit qu'il ne concevait pas ce numéro de rentrée sans un texte de moi. Or, non seulement il n'a pas publié "De la mémoire" du "Journal d'un inconnu", mais encore il n'a plus jamais essayé d'avoir une œuvre de moi dans le sommaire.Avec son esprit tortueux, il risque de croire que je lui ai promis "La Corrida", sachant que cela serait impossible (Style punitif).Rendez-moi ce service.De tout cœur.Jean Cocteau.P.S.: Je reçois de Mourlot un merveilleux essai de tirage simple qui n'écrase pas le trait. Ce serait le rêve pour les dessins de "La Corrida". Donnez lui donc un coup de téléphone au 18 rue de Chabrol. Je vous verrai la semaine prochaine.2 février 1957Je croyais ce texte "invisible", votre dépêche me démontre que je me trompais - Rien ne pouvait me faire plus de plaisir, surtout si la preuve vient de vous.Jean Cocteau.‎


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‎COCTEAU Jean‎

Reference : 19270

‎ORPHÉE (titre provisoire). Un film de Jean Cocteau. ‎

‎ SCÉNARIO RONÉOTYPÉ. Paris, Société Parisienne de distribution cinématographique, Productions André Paulvé, s.d. In-4, demi-toile. 144 pages tapuscrites. Script original du film de Jean Cocteau, Orphée, réalisé en 1950, adaptation de sa pièce de théâtre créée en 1926. LA PREMIÈRE PAGE EST ILLUSTRÉE D’UN GRAND DESSIN ORIGINAL (visage d’Orphée) au stylo bleu, signé de Jean Cocteau ET D’UN ENVOI AUTOGRAPHE AU PRODUCTEUR : “à monsieur et madame Baumgartner ma reconnaissance amicale Jean Cocteau août 1949.”‎


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‎COCTEAU Jean‎

Reference : 83066

(1954)

‎Lettre autographe signée adressée à son ami Carlo Rim à propos du festival de Cannes 1954 dont Jean Cocteau présida le jury : "cette étrange foire d'empoigne à laquelle j'essayai de donner quelque grâce" ‎

‎S.n., s.l. 27 avril 1954, 21x27cm, une feuille.‎


‎Lettre autographesignée de Jean Cocteau, président du jury du festival de Cannes 1954 qui s'était tenu du 25 mars au 9 avril, adressée à son ami Carlo Rim, 17 lignes à l'encre bleue:"cette étrange foire d'empoigne à laquelle j'essayai de donner quelque grâce" Jean Cocteau loue encore l'impartialité et la clairvoyance de Carlo Rim : "Je dois te dire ma reconnaissance pour ton oeil qui savait voir au dessus du lieu..." et dénonce les luttes d'influence troublant et entourant l'attribution des prix dont il fit les frais: "Le plus drôle c'est que ma dernière tentative de justice dérangeait encore de combinés - l'entourage de Clément [Il s'agit de René Clément qui concourait cette année-là avec Monsieur Ripois] (il n'y est pour rien) espérant un scandale publicitaire, annulé par le prix spécial... Les petits copains que tu connais dirent qu'on m'avait téléphoné de ordres (sic)." Satisfait d'être débarrassé de cette encombrante charge, Jean Cocteau n'en conseille pas moins son ami Carlo Rim, membre du jury, d'être vigilant pour l'édition prochaine du festival : "Le jeu n'étant pas la chandelle. L'année prochaine ouvre "l'oeil" sur le travail de mon successeur. il aura bonne mine (comme on dit)." Dans sa lettre, Jean Cocteau mentionneRené Clément qui concourait cette année-là avec "Monsieur Ripois"qui obtint donc, à la grande joie et à l'instigation de l'entourage de René Clément, le grand prix du jury, "La porte de l'enfer" deTeinosuke Kinugasa remportant le grand prix. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Provenance : du fonds Carlo Rim. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR450.00 (€450.00 )

‎PONS (Max) - COCTEAU (Jean) - Zdenka Datheil, Pierre Albert-Birot, Jean Cocteau, Jean Follain, Guillevic, Max Jacob, Bernard Noël, Norge, Jean Rousselot -‎

Reference : 42300

‎LA BARBACANE. N° 27/30: Numéro spécial: vingtième anniversaire: 1963-1983 -‎

‎ Saint Front sur-Lémance, directeur: Max Pons, 1983. Un volume (15,2x22,3cm) broché sous couverture illustrée d’après un dessin inédit de Jean Cocteau. Textes de Pierre Albert-Birot, Jean Cocteau, Jean Follain, Guillevic, Max Jacob, Bernard Noël, Norge, Jean Rousselot, etc. 4 dessins de Zdenka Datheil et 3 dessins de Pierre Albert Birot reproduits en pleine page - Un des 500 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches. Petites rousseurs en quatrième de couverture sinon bon état - ‎


Le Livre à Venir - Chantelle

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EUR30.00 (€30.00 )

‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 110111

(2002)

ISBN : 9782840750260

‎Cahiers Jean Cocteau nouvelle série n° 1 (2002) : Genet et Cocteau, par Pierre-Marie Héron ; Textes inédits ou retrouvés de Jean Cocteau.‎

‎Paris Passage du Marais, Cahiers Jean Cocteau n° 1 2002 1 vol. broché in-8, broché, 236 pp. Très bon état.‎


Vignes Online - Eymoutiers
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‎COCTEAU. Jean. ‎

Reference : 41829

‎Bacchus. Manuscrit de premier jet et brouillons‎

‎ (1951).280 feuillets de divers formats, in-folio pliés, in-4, ou in-8, sur divers papiers, principalement sur vélin des papeteries Lalo, provenant de blocs. Ces feuillets, souvent écrits au recto seul, sont écrits au stylo bille bleu, rouge ou au crayon à papier. ‎


‎Ce fort dossier de plus de 280 feuillets d’esquisses, notes, brouillons, ébauches… retrace l’élaboration de cet ouvrage complexe. Il s’accompagne de 7 dessins originaux, dont un portrait de profil de Francine Weisweiller; 4 portraits de Jean Marais, 1 esquisse, et 3 portraits, dont 1 très cubiste sur un feuillet in-folio plié, et 1 représentant «Doudou», Edouard Dermit, que Cocteau adoptera et qui sera son légataire universel. Le dossier du chantier de Bacchus illustre bien la nouvelle méthode de travail de Cocteau, inspirée de son travail de peintre. Tous ces fragments de scènes, inlassablement reprises, sont autant de couches que, tel un peintre, le dramaturge reprend l’une après l’autre. Les feuillets épars, sur lesquels ne se trouvent parfois qu’une ou deux répliques, sont comme les premiers traits de crayon. Entre cent exemples, on peut relever ce dialogue: « – C’est un crétin. – Non, un idiot. – C’est pareil. – Non, le crétin est un idiot pensant »... Ces répliques acquièrent du volume dans les esquisses de deux ou trois pages, où l’on voit le dialogue prendre forme, la scène s’ébaucher. Dans ces premiers brouillons, le héros s’appelle encore Ulrich. Des personnages qui ne seront pas retenus surgissent, comme un curé, et l’on voit que Cocteau a même songé à introduire dans sa pièce le Diable en personne. La scène du conseil des édiles, celle entre Ulrich et l’évêque émergent particulièrement de ce maquis d’ébauches. On relève également plusieurs pages de « phrases », où Cocteau a noté plusieurs de ces formules géniales dont il avait le secret : ainsi « Les murs ont des oreilles. Les oreilles ont des murs », que l’on retrouvera à la scène 6 de l’acte II, ou « – La foule m’aime. – Elle est bien la seule ».Très important ensemble préparatoire permettant de suivre avec précision le travail de Jean Cocteau. Touchante provenance d’une des plus proches et fidèles amies, Francine Weisweiller, de Jean Cocteau, qui séjourna souvent dans sa célèbre Villa Santo-Sospir. ‎

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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎[COCTEAU (Jean)] - ‎ ‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 18461

(1957)

‎Théâtre.‎

‎[s.l., Paris], Grasset, 1957 2 volumes In-8° (15,5 x 23,1cm) En feuilles sous couvertures rempliées, en portefeuilles et étui. Vol.1: 4 feuillets, 535p., 4 feuillets, 19 planches couleurs hors texte; Vol.2: 4 feuillets, 642p., 3 feuillets, 21 planches couleurs hors texte; vignettes en bandeaux dans les 2 volumes. Bon état sauf charnières des portefeuilles frottées.‎


‎Edition collective du théâtre de Jean COCTEAU (1889-1963) illustrée de dessins en bandeaux et de 40 lithographies originales couleurs de l'écrivain, regroupant: Tome 1/ "Les Mariés de la Tour Eiffel", "Antigone", "Roméo et Juliette", "Orphée", "La Voix humaine", "La Machine infernale", "Oedipe-Roi", "Les Chevaliers de la Table ronde", "Les Parents terribles"; Tome 2/ "Les Monstres sacrés", "La Machine à écrire", "Renaud et Armide", "L'Aigle à deux têtes", "Bacchus", "Théâtre de poche", suivis d' "Arguments scéniques et chorégraphiques" et d'une bibliographie des uvres théâtrales de Jean Cocteau établie par Louis BONALUMI. 1 des 210 exemplaires sur vélin de Rives, justifié n°18 (2nd papier après 60 exemplaires sur madagascar). ‎

Librairie Paroles - Avignon

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‎COCTEAU Jean [PICASSO Pablo]‎

Reference : 78126

(1917)

‎Photographie originale inédite de Pablo Picasso à la Casa di Marco Lucrezio, Pompéi printemps 1917‎

‎Paris 1917, 6,3x8,6cm, une photographie.‎


‎Photographie originale, représentant Pablo Picasso au printemps 1917 à la Casa di Marco Lucrezio à Pompéi, une brindille à la main, devant un mur sur lequel apparaît une fresque pompéïenne. Tirage argentique d'époque, peut-être unique, provenant des archives personnelles de Jean Cocteau puis du fonds Maurice Sachs. Exceptionnelle photographie inédite prise par Jean Cocteau lors de son séjour pompéien avec Picasso. Le 16 avril 1917, Picasso visite Pompéi en compagnie de Jean Cocteau et Léonide Massine afin de préparer le ballet Parade, première uvre qualifiée de sur-réaliste par Guillaume Apollinaire, pour la nouvelle saison des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Ce voyage initiatique lui inspire, dès son retour, une peinture monumentale?: le rideau de scène de Parade, véritable signature visuelle du ballet, marquant les débuts de la période néo-classique de Picasso, et aujourd'hui conservé au Musée national d'Art Moderne Georges Pompidou. Pierre Daix, dans sa biographie consacrée au peintre, relate le choc esthétique engendré par la découverte des fresques pompéiennes?: «?Giovanni Carandente, à qui l'on doit les meilleures études sur ce voyage, souligne que Picasso "fut fortement frappé par l'animation et la sensualité que le cataclysme de l'an 79 après J.-C. avait brutalement anéanties". S'il est exact, comme il l'écrivit à Gertrude Stein, qu'il dessina sur-le-champ "beaucoup de fantaisies pompéiennes qui sont un peu lestes", attiré comme il le fut par l'exaltation érotique qui se dégage de ces peintures licencieuses [...] ces souvenirs se sédimentèrent en lui pour affleurer avec force par la suite. [...] Tout ce qui avait constitué l'univers pompéien était conservé sur le site ainsi qu'au Museo Archeologico de Naples [...]. Dans sa singularité, cet univers contribua à enrichir le patrimoine culturel de Picasso de quelque chose de plus vivant, de plus frémissant que ce que ses visites de musées lui avaient donné jusqu'alors. Il aimait tout particulièrement la concision des peintures?: deux ou trois ans plus tard, les impressions ressenties à Pompéi devaient se traduire par une véritable explosion créatrice, une série de tableaux qui tous portaient des traces de ces souvenirs jamais enfouis. Cette source devait rester vivante jusqu'à La Danse de 1925.?» (Pierre Daix, Picasso) Unique et précoce photographie originale de Picasso, prise et tirée par son ami Jean Cocteau, dans un lieu mythique qui influencera durablement son esthétique. Provenance?: archives personnelles de Jean Cocteau puis le fonds Maurice Sachs puis Max-Philippe Delatte. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎COCTEAU (Jean).‎

Reference : 21114

‎La Chambre nuptiale. La Machine infernale MANUSCRIT AUTOGRAPHE signé de l’étoile.‎

‎3 pages in-4 d'une écriture bien serrée, s.d. (1932). " Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d'une vie humaine, une des plus belles parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l'anéantissement mathématique d'un mortel ".Très beau document. Il s'agit d'un premier jet de l'acte III de la Machine infernale intitulé La Chambre nuptiale, il deviendra La Nuit de noces dans la version définitive. Il peut se lire comme le synopsis de cette scène dans laquelle Oedipe et Jocaste après la célébration de leur mariage sont dans la chambre d'amour, l'inceste ayant été consommé, " rouge comme une petite boucherie ". Il se déroule dans un climat de sensualité et de sommeil, les dialogues oscillent du duel au duo, du débat politique à l'ébat érotique… La Machine infernale, écrite en 1932 fut jouée pour la première fois le 10 avril 1934 à la Comédie des Champs-Élysées à Paris, théâtre alors dirigé par Louis Jouvet qui s'occupe de la mise en scène, dans des décors et des costumes de Christian Bérard. C'est Jean Cocteau lui-même qui prononce les paroles de la Voix; Jean-Pierre Aumont est Oedipe, Marthe Régnier Jocaste, Lucienne Bogaërt le Sphinx... La pièce se fonde sur Œdipe roi de Sophocle dont Cocteau avait déjà écrit une adaptation en 1925 qu'il reprendra dans l'acte IV. L'idée du premier acte s'inspire directement de celui d'Hamlet avec le fantôme de Laïus que personne ne voit ni n'entend. Mais la pièce garde une parfaite unité, en orchestrant avec une ampleur nouvelle, les thèmes et les procédés des précédentes pièces "antiques" de Cocteau. Le livre fut publié pour la première fois chez Grasset dans la collection "Pour mon plaisir" en 1934, il était illustré d'une suite de 16 dessins hors texte de Jean Cocteau intitulée "Le Complexe d'Oedipe". La même année Cocteau publie Mythologies avec 10 lithographies de Giorgio de Chirico.La pièce est dédiée " à Marie-Laure et à Charles de Noailles ". Les relations entre Cocteau et Marie-Laure de Noailles ont été souvent mouvementées et passionnelles. Elle aurait, dans un accès de colère, brûlé le manuscrit de La Machine infernale qui lui avait été offert.‎


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