P., Centre confédéral d'éducation ouvrière, s.d. (1936), gr. in-8°, 65 pp, broché, bon état (Publications de l'Institut Supérieur Ouvrier)
Le Centre confédéral d’éducation ouvrière (CCEO) de la CGT tient une place particulière dans l’histoire de la formation syndicale puisque, fondé en 1933, il constitue la plus ancienne structure syndicale éducative encore en activité... Si la question de l’éducation est présente depuis les origines du syndicalisme, force est de constater que les réalisations pérennes ont été très rares durant l’entre-deux-guerres. Les cours de formation mis en place en 1923 par l’Union des syndicats de la région parisienne font figure d’exception. Fixé au siège de la CGT, le CCEO a pour objectif de centraliser au sein d’une structure unique l’ensemble des initiatives et de fournir aux Collèges du Travail les supports de cours nécessaires à leur bon fonctionnement. Il est placé sous la direction de Georges Lefranc, normalien, agrégé d’histoire. En 1935, les effectifs atteignent 3.650 élèves. Parallèlement, le CCEO multiplie le nombre de ses publications, en plus des cours par correspondance dont l’offre se diversifie. Quinze publications sortent ainsi des presses durant l’année 1935. Mais c’est avec le Front Populaire que le CCEO connaît un véritable apogée... (M. Poggioli, Entre éducation populaire et propagande syndicale : les cours de la CGT sous le Front Populaire, 2011)
P., Centre confédéral d'éducation ouvrière, s.d. (1936), gr. in-8°, 107 pp, un tableau hors texte, broché, bon état (Publications de l'Institut Supérieur Ouvrier)
Le Centre confédéral d’éducation ouvrière (CCEO) de la CGT tient une place particulière dans l’histoire de la formation syndicale puisque, fondé en 1933, il constitue la plus ancienne structure syndicale éducative encore en activité... Si la question de l’éducation est présente depuis les origines du syndicalisme, force est de constater que les réalisations pérennes ont été très rares durant l’entre-deux-guerres. Les cours de formation mis en place en 1923 par l’Union des syndicats de la région parisienne font figure d’exception. Fixé au siège de la CGT, le CCEO a pour objectif de centraliser au sein d’une structure unique l’ensemble des initiatives et de fournir aux Collèges du Travail les supports de cours nécessaires à leur bon fonctionnement. Il est placé sous la direction de Georges Lefranc, normalien, agrégé d’histoire. En 1935, les effectifs atteignent 3.650 élèves. Parallèlement, le CCEO multiplie le nombre de ses publications, en plus des cours par correspondance dont l’offre se diversifie. Quinze publications sortent ainsi des presses durant l’année 1935. Mais c’est avec le Front Populaire que le CCEO connaît un véritable apogée... (M. Poggioli, Entre éducation populaire et propagande syndicale : les cours de la CGT sous le Front Populaire, 2011)